Union des Gnadomboéniens en France (UGF)

Il est incroyable qu'à l'ère que nous sommes actuellement, des gens ignorent ou méprisent les vertus de l'Education.
Y a t-il une vraie réussite sans éducation dans la vie? Il est inévitable de se poser ce genre de questions si on veut aller de l'avant et sortir du seuil de pauvreté que notre village, notre région voire notre île se trouve actuellement.
Il est temps de se dire qu'on peut faire mieux et qu'on peut améliorer notre quotidien quelque soit l'endroit où nous sommes en se penchant un peu plus sur l'éducation.
Si nous prenons l'exemple d'un pays comme l'Irlande qui est aussi une île semblable à la nôtre, une île qui a souffert de colonisation et d'incertitude sur un éventuel développement, il est actuellement parmi les pays les plus prospères de la planète.
Cela est tout simplement dû à une incitation des jeunes à l'éducation en leur proposant un enseignement de bonne qualité.
Je crois bien que les Gnadomboéniens sont capables de faire autant s'ils acceptent de donner un peu de valeurs à l'éducation, d'inciter les jeunes non pas à se jeter dans le ANDA en leur inculquant des pratiques qui ne font que durcir leur vie, mais en leur apportant une vraie éducation.
A quoi bon de dépenser 20000 EUROS dans le Karamu (première étape du Grand mariage) et apprendre le lendemain que son neveu est expulsé de son école parce qu'il n'a pas payé sa scolarité qui, souvent, ne dépasse même pas 200 Euros.
Ne sommes-nous pas en train de creuser nos propres tombes en nous glissant dans la précarité pour des pratiques qui ne nous servent pas à grand-chose ?
Ne pensez-vous pas qu'il est temps que le village participe au développement de Ngazidja en apportant des changements qui puissent nous être utiles ?
Ne serait-ce pas exemplaire d'avoir un jour un jeune intellectuel et bien éduqué pour nous représenter dans le gouvernement comorien ?
Seule l'éducation peut nous procurer tout ça si on en tient vraiment compte. Je ne dis pas que le Anda est à 100% un obstacle au développement mais il est certes un des facteurs néfaste de ce dernier.
Et il nous est facile d'aider quelqu'un à faire le Grand mariage en lui donnant de l'argent que de lui montrer comment en gagner.

Je ne saurai terminer cet article sans mentionner le cas des étudiants comoriens qui sont dans les différents pays d'Afrique pour leurs études en disant que si on est pas capable de les aider, alors ne décourageons pas ceux qui les aident en faisant de la mauvaise publicité à leur encontre puisque ceux qui veulent apprendre, eh bien ils apprennent quelque soit là où ils se trouvent si toutes les conditions sont réunies. À bon entendeur, salut !

M.A.

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