L'Aïd El-kebir 2008 au village !
Vendredi 12 décembre 2008:
Une fois n’est pas coutume; mais au-delà de deux reprises ça devient une habitude qui est une seconde nature.
A Mitsamiouli comme à Mitsoudjé et à Djoumoichongo, la prière de l’Aïd El-Kebir a eu lieu le lundi 8 décembre 2008,
même jour qu'en Arabie Saoudite alors que le Mouftorat des Comores a décrété la journée pour le 9 décembre 2008.
D’abord, comment dans un petit pays comme le nôtre, où on fait le tour en 6 heures de temps, on peut avoir différents
fuseaux horaires ? En suite, nous avons jeûné le même jour que ceux qui étaient à Arafat ce dimanche 7 décembre 2008.
Dieu seul est savant.
Chez nous, au village, à Gnadomboéni, nous avons prié le mardi 9 décembre 2008.
De très bon matin la mosquée était déjà pleine de Gnadomboéniens qui y résident, d’autres qui vivent à Moroni, mais
aussi de frères de la diaspora qui sont en vacances.
Après les rituels Takbirs de tous les cheikhs et charifs du premier rangé, nous avons performé la prière sous la direction
de SAID YOUSSOUF MAOULANA puis le grand hatube du village Monsieur SAID AHAMADA MOHAMED monta au Mimbare avec son livre de
discours traditionnels du temps du prophète Muhammad.
Il a délivré un message composé de deux discours qui n’étaient pas du tout d’actualité, mais ils évoquaient Ibrahim et
son fils Ismael.
Après le message délivré par le hatube, un speech est donné par le frère Ali AHAMADA MBAMBA, sortant de l’Université de Khartoum
au Soudan. Il a délivré un discours d’actualité composé de trois points.
- D’abord, il a parlé de l’origine de cette journée de l’Aïd El-kebir comme étant le sacrifice de notre grand père Ibrahim
sur son unique fils Ismael.
- En suite, il a évoqué la question de l’éducation comme quoi un peuple ne peut pas progresser dans l’ignorance. Sur ce, il a
encouragé les responsables du village ainsi que tous les parents à multiplier les efforts pour l’éducation des enfants.
Il a pris un exemple sur la journée de mérite qu’a eu lieu au village le 19 Octobre 2008, que si on continue à encourager
les élèves et les étudiants de cette manière, nous aurons toujours des résultats positifs.
- En fin, le jeune oustadh Ali AHAMADA, a saisi l’occasion pour reconnaître les efforts de nos proches qui sont en France
et que grâce à eux, nous réussissons nos études en Afrique comme aux Comores. Il a aussi remercié les Gnadomboéniens qui
sont aux Comores et qui se sont donnés pour le développement de notre village.
C’est ainsi comment s’est passé la journée de l’Aïd El-kebir au village.
Saïd ALI ADAM
Gnadomboéni - Comores