La démocratie chez les "UJENistes"
A la suite de l'expiration du mandat du deuxième bureau de l'Union de la Jeunesse pour
l'Education de Ngnadomboéni (UJEN) élu le 22 Décembre 2007 (
voir le procès verbal ici).
Des élections villageoises ont eu lieu le dimanche 10 Janvier 2010 pour choisir les membres du troisième bureau qui prendra
place pour les deux années à venir.
Sur 183 votants, des jeunes, des adultes, hommes et femmes, 4 personnes ont été choisies pour former le bureau exécutif de
l'UJEN pour 2010 et 2011. Il s'agit de:
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Mohamed SAID HASSANE pour la Présidence.
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Saïd ALI ADAM pour le Secrétariat.
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Djawandrou HASSANI SOILIHI pour la Trésorerie.
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Nourdine SAID IBRAHIM pour le Contrôle financier.
De gauche à droite: Nourdine le Contrôleur, ADAM le Secrétaire, Djawandrou le Trésorier et Mohamed le Président
A peine trois semaines après l'élection de ce bureau, une Assemblée Générale extraordinaire convoquée par les membres de
l'association est organisée le dimanche 31 Janvier 2010.
L'ordre du jour portait sur l`invalidation des élections du 10 janvier pour des raisons anti-statutaires. Après deux heures de discussion,
l'Assemblée a décidé de dissoudre le bureau élu en montant une commission qui siégera trois mois pour réviser les Statuts de l'association
et organiser d'éventuelles élections.
Quelles sont les raisons qui ont amené les membres de l'association à dissoudre le bureau ?
La raison est simple. Les Statuts de l'association prévoient l`élection d`un Bureau Exécutif après expiration du mandat du bureau en place,
seulement après une Assemblée Générale pendant laquelle on discutera des bilans et puis des élections alors que les élections précédentes
ont été organisées sans Assemblée Générale.
On a juste communiqué le dépôt des candidatures auprès d'une commission et ensuite convoqué les villageois à venir voter au "Bangweni".
C'est anti-statutaire. Voilà pourquoi les membres de l'association on convoque une AG pour aller dissoudre le bureau. Chose dite, chose faite.
Actuellement, une commission est montée pour aller réviser les Statuts et organiser d'autres élections.
Remarque:
Une histoire similaire s'est déroulée en France au sein de l'UGF lors de l'élection de Monsieur Maoulida MOUIGNIDAHO au poste de Président.
En effet, quelque temps après son élection, son bureau a été invalidé par l'Assemblée.
Est-ce une démocratie ou une démagogie?
Nous vous communiquerons le déroulement de l'élection villageoise avec les photos, ainsi que le compte rendu de l'AG dans un prochain article.
De notre correspondant aux Comores
M. Mohamed SAID HASSANE