Notre communauté est malade !


Que peut-on faire dans un tel conflit ?

Des divisions il y en a, trop même, dans un petit village comme Gnadomboéni. (UGF, UGFSJ, UJEN, WAZUGUWA, WAFOMANAMDJI, AMIS NATIONAL, MAHABOUBI, MIKABALA, MDRAWAMBWANI, MDRAWADJUWU, MA FUNDI WA DINI, MA CADRE, NDO WAZEYE, ...).

Les tentatives de récupération et la contre-offensive d’un camp sur l’autre, ne nous ramènent nulle part.
Est-il possible de mettre à profit tous ces courants pour restaurer l’ordre et résoudre cette crise ? Il arrive bien souvent que l’opinion pousse dans le mauvais sens. Aujourd’hui même, certains d’entre nous, n’arrêtent pas de susciter une politique répressive qui n’apporte aucune solution.
Les critiques et les reproches sont nombreuses dans nos interventions (qui a fait quoi, qui est responsable de quoi, qui a initié quoi, ...). Est-ce le moment ? Personnellement, je ne vois pas l’intérêt. Toute victoire des uns sur les autres m’est étrangère et pour tout dire odieuse.
Le principe même du «tous ensemble», c’est de favoriser les gains croissants grâce auxquels il n’y a ni vainqueurs, ni vaincus.
Tous ces groupes ont leurs places dans «nos assises villageoises». Mais ils doivent apprendre de nouvelles règles de jeu, en se respectant mutuellement.

Le partenariat que je souhaite, c’est le retour de notre communauté dans le respect mutuel, la solidarité, le développement de notre village et la lutte contre la pauvreté. Une communauté où:
- Les personnes ne sont pas réduites à la subordination des autres.
- Les conflits débouchent sur des négociations constructives et non pas sur des affrontements destructeurs.
- Le dynamisme offre toujours une issue dans l’action et le changement, plutôt que dans la crispation et l’immobilisme.
- Le pouvoir est un outil d’organisation et non pas de domination.
- L’autorité ne peut se passer de la considération.

Mais ceci est mon opinion. Rien de plus. C’est une chose de présenter le souhaitable, c’en est une autre de proposer le possible.

Le temps du «tous ensemble» est-il arrivé ? Je le crois. Mais cette réponse, ce n’est pas moi qui la détiens. C’est vous.



Nassur SAID ALI