CRASH DE L'A310

Crash de l'Airbus A310
Le crash de l'Airbus 310 IY 626 de Yemenia Airways en provenance de Sanaa au Yémen à destination de Moroni a mobilisé toutes les énergies de l’archipel, de la région, des pays amis et de la communauté internationale, dans l’espoir de sauver les 142 passagers et son équipage.
Mais en vain, les chances se sont réduites malheureusement au fil des heures, avec la seule et unique jeune rescapée, Bahia BAKARI, 12 ans.

La chronologie
Un avion A330 décolle lundi matin à l’aéroport de Paris Charles de Gaulle avec une escale à Marseille pour Sanaa et en fin Moroni.
Arrivés à Sanaa en début de soirée, les passagers à destination de Moroni se sont embarqués dans un autre avion, un A310. Il était attendu à l'aéroport de Moroni à 02h15.
Des contacts normaux ont été maintenus avec l'appareil jusqu'à l’heure de l’atterissage, 02h00 (heure locale), voulant atterrir, Moroni a perdu tout contact avec l’avion. L'appareil a disparu des écrans radar.
Une heure après, la nouvelle du crash a fait le tour de la grande comore, une partie de la population se rend à l’aéroport de Hahaya et et l'autre partie à l’Hôpital El Marouf de Moroni pour attendre des nouvelles.

Les passagers
142 passagers, tous des comoriens et dont 66 ont aussi la nationalité française, et 11 membres d'équipage, étaient à bord. Parmi les passagers, il y avait ceux qui venaient de France, d’autres venant d’Egypte et d'autres de chine et d’autres provenances se croisant à Sanaa pour se rendre tous à Moroni.
A en croire, si vous regarder la liste publier dans ce site, se sont presque des familles endeuillées. Soit c’est le père et les enfants, soit c’est la mère et les enfants ou plus de deux personnes de même père et même mère.
Quelle tristesse pour les Comores !

Les causes
On ignore pour l'instant les causes de cette disparition. L'hypothèse d'un détournement est clairement écartée, C’est bien vu et dit que les causes directes du crash étaient le mauvais temps qui n’a pas donné chance à l’appareil d’atterrir sur le sol comorien.
Mais d’autres hypothèses accusent la compagnie Yémenia Airways de négligence sur le mauvais état de leurs appareils. Des recherches et enquêtes sont en cours pour découvrir la cause directe du crash.

Les recherches
Des recherches ont immédiatement été engagées de part et d'autre au large des eaux de la Grande Comore, avec des avions de reconnaissance français. Aucune trace de l'appareil n'avait été repérée. "La catastrophe (...) s'est produite à mi-chemin entre les côtes de Ntsaouéni, Djomani et Ndzaouze et la zone concernée est cernée à quelques dizaines de milles nautiques près" [un mille nautique équivaut à environ 1,85 km], a affirmé le responsable de la cellule recherche de Moroni.
La France a par ailleurs refusé de demander le concours des moyens satellitaires d'observation et d'écoute du Pentagone pour tenter de localiser l'appareil.


Les réactions
Le président Ahmed Abdallah SAMBI qui a quitté la conférence de l’Union Africaine à Tripoli pour se rendre sur place aux Comores a déclaré n'avoir "aucun élément précis sur ce qui s'est passé" à bord de l'Airbus A310.
Il a ajouté que "les chances de retrouver des survivants [étaient] infimes". "C'est un accident tragique", a poursuivi le chef de l'Etat, qui a rencontré pendant cinq minutes les familles des disparus "extrêmement dignes et courageuses".
Il a également adressé "ses sincères condoléances aux familles et aux proches des passagers et membres d'équipage qui se trouvaient à bord de l'A310 et a décrété un deuil national d’un mois. Pour les proches des passagers, ils attendent avec patience qu’il y ait un espoir de retrouver au moins les corps pour pouvoir enterrer leurs morts. Mais l’espoir devient de plus en plus vain.

Les proches
A l'hôpital El Marouf, les proches des passagers attendent avec impatience avec l’espoir de recevoir des survivants ou des corps. Apres le discours du chef de l’Etat du Jeudi soir, les gens ont compris qu’il n’y a aucun espoir de retrouver des survivants. Le lendemain (Vendredi), certains villages ont prié leurs morts.

A suivre ………


De notre correspondant aux Comores
Mohamed SAID HASSANE (Treize)



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