REUNION DE L’UGFSJ DU SAMEDI 02 MAI 2009


Des membres de l'UGFSJ
Comme prévu, les jeunes de l’UGFSJ se sont réunis ce samedi 2 mai, pour discuter des différentes activités qui se dérouleront tout au long de l’année 2009 notamment la fête du Lilas que nous connaissons tous et la soirée culturelle proposée par notre mairie d’accueil en France, la mairie de Vitry-sur-Seine.

Il était déjà 14h00 quand le Président de l’UGFSJ a pris la parole pour l’ouverture de la réunion et comme à l’accoutumé, il a commencé par remercier les participants qui ont répondu à l’appel et a présenté l’ordre du jour de la réunion qui portait sur les points suivants :
- l’organisation de la Fête du Lilas
- l’organisation de la Soirée Culturelle du 06 juin 2009.
- l’actualité au village.

L’organisation de la Fête du Lilas

Chaque année, les associations qui siègent à Vitry sont conviées à la Fête du Lilas qui se déroulera, pour cette année, le 17 Mai prochain. Cette fête qui a pour but de consolider les relations entre les associations de Vitry et la mairie de cette même ville et de promouvoir un climat de paix et de dialogues entre les cultures, est très importante pour l’UGF qui n’a, à ma connaissance, jamais manqué d’y participer.
De ce fait, il est important que l’UGFSJ en parle dans ses réunions, ne serait-ce que pour informer les membres.
Cette année, le président de l’UGFSJ (Union des Gnadomboéniens en France Section Jeunesse) qui est aussi le Secrétaire du bureau exécutif de l’UGF, M.AHAMADA Maoulida (Younoussa), veut compter sur la jeunesse pour l’organisation de cette fête, c’est pour cela qu’il était primordial de soumettre l’idée à l’assemblée pour qu’elle décide de tout ce que les jeunes peuvent garantir.
Les Gnadomboéniens en France organisent tous les ans cette fête par un défilé qui se déroule tôt le matin dans un des quartiers de Vitry, par le défilé général qui regroupe toutes les associations, par un stand pour l’exposition et la restauration (on propose majoritairement des plats comoriens) et enfin par une démonstration de danse traditionnelle sur le podium qui sera aménagé par la mairie.
Les jeunes se sont entendus qu’ils peuvent prendre à leur charge seulement la danse traditionnelle comorienne. Elle assurera deux à quatre épisodes de danse qui seront présentées par les garçons d’une part et les filles d’autre part. Il s’agira précisément de shigoma sha lanswiri, de Wubandza, de Wadaha et du Sambé qui sont toutes des danses culturelles comoriennes.

Par ailleurs, l’UGFSJ n’a pas omis de préciser qu’elle se mobilisera pour les autres activités de la fête.
Ténue de la fête :
- On s’est entendu que les hommes porteront des boubous (kandu) et des bonnets comoriens (kofiya) pour le défilé ; quant aux femmes, elles sont priées de porter leur ZIROMANI ou SALUVA afin d’assurer une parfaite harmonie tout au long de la fête.
- Nous avons aussi suggéré au Secrétaire de l’UGF de sensibiliser le bureau supérieur sur la possibilité de se procurer des Tee-shirt pour les danseurs.

L’organisation de la soirée culturelle

L’idée de cette soirée culturelle vient de la mairie de Vitry et a pour objectif de faire en sorte que les vitriots puissent découvrir toutes les cultures représentées par les différentes associations de Vitry.
Ainsi toutes les associations sont emmenées à organiser une soirée culturelle. La nôtre sera le 06 Juin 2009 à partir de 16h jusqu’à 22h. Nous vous préciserons l’endroit prochainement.
Il y a eu beaucoup de propositions sur le déroulement des activités de cette soirée, mais nous nous sommes convenus de la réaliser par:
- des danses traditionnelles (shigoma, wubandza, duwe, wadaha, wukumbi...).
- une exposition vestimentaire suivie d’un défilé.
- une démonstration des jeux comoriens notamment le MRAHA WA BAWO
- des pièces de théâtre et des contes comoriens pour revivre la littérature orale que nous avons héritée de nos grands-parents.
- et bien sûr la restauration.

Il est évident que cette soirée ne sera pas gratuite et nous avons fixé l’entrée à 5 euros. La réussite de cette soirée dépendra de la mobilisation des jeunes de Gnadomboéni en France pour les répétitions.
De ce fait, l’Assemblée Générale a confirmé que les répétitions doivent continuer tous les weekends à partir de 13h00.

L’actualité du village

Dans toutes nos rencontres, nous réservons la fin pour parler de l’actualité de l’UJEN (Union de la Jeunesse pour l’Education de Ngnadomboéni) en particulier et de Gnadomboéni en général.
Cette fois-ci il était question de parler des annales que l’UGFSJ a envoyées pour soutenir les candidats aux examens de fin d’année (Baccalauréat et Brevet d'Etude du Premier Cycle), de parler du projet de la bibliothèque et du terrain de football.
Pour ce qui est des annales, certains membres désapprouvent le fait d’envoyer quelques annales à Moroni pour les élèves qui y résident de peur que ces livres se perdent.
La bibliothèque de l’UJEN a déjà perdu des livres par négligence. Mais le bureau a saisi l’occasion pour rassurer les participants à cette réunion que les annales sont sous la responsabilité des responsables de l’UJEN qui sont à Moroni et chaque année nous leur en demanderons des comptes puisque nous connaissons le nombre exacte des annales et toutes les informations concernant leurs dates de publication et leurs maisons d’édition etc...
Quant à la bibliothèque, le bureau a présenté le devis qui a été fait à Gnadomboéni en vue d’aménager une ou deux salles du Madrasa pour servir de bibliothèque en attendant la construction d’une bibliothèque à part entière mais cette idée a heurté une forte opposition puisqu’il s’est avéré que l’infrastructure prévue pour cet aménagement est en dégradation.
Alors, il est conclu que nous abandonnons le projet d’aménagement et nous restons sur l’idée de construire une grande bibliothèque digne de ce nom.
Enfin, Said Omar nous a parlé du projet du terrain de football et nous sommes aussi prêts à contribuer avec tout ce que nous pouvons pour qu’un tel projet se réalise. Nous multiplierons nos efforts et nous nous débrouillerons par tous les moyens pour construire notre village. Le mot « découragement » ne figure pas dans le vocabulaire des jeunes de Gnadomboéni.

Je ne finirais jamais cet article sans parler de la participation massive des jeunes à cette réunion surtout les filles gnadomboéniennes qui se sont mobilisées; mais aussi la présence de Ali Hamidou et Hassani Mahamoud.
Leur participation nous a été bénéfique dans tous les sens.
Je vous promets de publier un article sur ce site qui fera le point sur la création des associations de Gnadomboéni notamment l’UJEN, WENYI NGAYA et les orchestres musicaux. J’espère que les concernés voudront bien m’aider à rétablir l’histoire telle qu’elle était pour éviter les amalgames et les analogie non justifiées.


M.A.